Venue du Japon, cette technique permet de repriser un vêtement en mêlant de la broderie sashiko (petit point de la taille d’un grain de riz) et des empiècements en tissus. Plutôt que de chercher à camoufler la réparation, il s’agit ici de la mettre à l’honneur en créant un motif bien visible qui rendra votre vêtement unique ! Historiquement, le boro désigne un vêtement reprisé avec un ou plusieurs morceaux de tissus. Au fil des réparations, il finissait par ressembler à un patchwork, parfois teint en indigo pour harmoniser l’ensemble. Progressivement abandonnée avec la montée de l’industrie textile et du consumérisme, la technique du boro connaît aujourd’hui un regain d’intérêt au Japon et ailleurs. Cette résurgence s’inscrit en lien avec le mouvement esthétique et spirituel du wabi-sabi, qui célèbre les imperfections, la beauté de l’usure et les marques du temps. Ce que j’amène pour le stage : un vêtement taché ou troué en toile (pour les vêtements en tricot, privilégier les ateliers Swiss Darning ou Visible Mending). Je repars avec : un vêtement réparé et décoré selon mes goûts, ainsi que le savoir-faire pour reproduire la technique du Boro chez moi.